Sans bouger, ou si peu, on se résout à apprécier ce que l'on a sous les yeux, on fait avec ce que l'on a sous la main. il fut un temps où je me réjouissais de passer août à paris. cela n'a plus beaucoup de sens aujourd'hui. certes, sur les six boulangers de ma rue, quatre furent fermés, certes, le temps d'attente entre deux tramways passa d
Triskell
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La Ligne 13
Quelques pensées parisiennes d'une voyageuse de la ligne 13 qui a renoncé à l'idée d'avoir un jardin au bord de la mer.
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12/02/2012
Categorie :
Maison, Déco & Bricolage
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Pour ne pas trop me faire oublier, mais surtout pour renouer avec nos échanges à mes yeux si précieux, je publie aujourd'hui façon méli-mélo quelques arrêts sur image de ces choses de la vie qui construisent le quotidien. appelons cela broutilles ou brimborions, petits riens ou modestie de l'ordinaire, mais face aux saccages, aux chaos et au
C'est un temps pour mettre en pratique ce fameux hygge , concept un peu fourre-tout où se bousculent tasses de thé, gâteaux maison, bougies parfumées au santal et plaisirs régressifs, ode à la paresse heureuse, célébration d'un quotidien maussade qu'une certaine littérature voudrait nous persuader qu'il est au contraire salutaire, voire ex
La froidure venant, on avait dit la crète. mais l'arrivée depuis quelques semaines au sein du foyer d'un petit chat couleur d'écureuil, hyperactif, hyper destructeur, hyper mignon, hyper d'une manière générale, nous a ramené vers de plus modestes aventures. l'adorable empêcheur de voyager en rond s'étant vu imposer trois jours de colo chez
Si quitter la nonchalance d'uzès demande quelques efforts, ils sont bien récompensés. a quelques encablures, l'étonnante bambouseraie d'anduze nous accueille dans la fraîcheur de son parc aux mille espèces végétales. aux portes des cévennes, sous un même ciel, vous attendent les sequoias de californie, les palmiers de chine, les magnolias
Silence. chaleur écrasante. des fentes percées dans les volets, passe la lumière, aussi drue qu'un rayon laser. la maison somnole comme un gros chat. cette maison, on l'a à soi pour quinze jours seulement. quinze petits jours à ne rien faire d'autre que muser dans les ruelles de la si jolie ville d'uzès.
{uzès, tout le midi sous ses platanes
Tout ayant été dit, et si joliment, en littérature sur les couleurs de l'automne, je m'abstiendrai(un peu). juste constater qu'en ce début novembre dont la sonorité même vibre comme un long frisson, plus rien ne subsiste des bleus de l'été, car voilà que s'invitent les bruns, bronze, auburn, cuivre, truffe, aile de scarabée, marron glacé
Je mentionnais, sans grande originalité dans mon billet précédent, ces frileux moments d'hiver consacrés à la lecture. le tableau était brossé comme une scène impressionniste : fauteuil, coin du feu, lumière ambrée, abandon au cœur d'une autre histoire que la sienne. si je n'avais mentionné ni auteur(e) ni ouvrage, c'est que j'ai toujou
Comment vivre sans le mimosa et le camélia de l'hiver, le lilas du printemps, le muguet des jours plus longs ? comment faire sans l'amitié, l'amour, le rire, le soleil, le bleu du ciel, l'odeur des croissants du dimanche, les parfums du regain, les albums pour enfants sages, les siestes bercées par le chant des cigales, les matins roses, les soi
Lorsque je remonte le temps sur mes errances hexagonales, une évidence me saute aux yeux : l'essentiel de ces vagabondages suit méthodiquement un tracé en diagonale entre deux points majeurs : le nord-ouest et le sud-est. en gros, bretagne et provence, avec quelques pas de côté parfois, mais jamais bien loin.
{petits trésors de plage; à batz