PETER HAMMILL - OPHELIA (1984) illustration : ophelie ; John Everett Millais 1851-1852
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L'isba de la Baba Yaga
Voici l'isba de la baba yaga, cahute de mots dressée cahin-caha sur les rives gerbeuses du marais de mon âme.
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29/05/2014
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
* un vers issu d'un poème d'Alphonse de Lamartine mais qui est aussi le titre d'une pièce de théâtre qui m'a beaucoup touchée ( Cie Madani, lien ici ). La balancelle bascule sa carcasse Le vent sur la terrasse Caresse ce matin des spectres Assis sur du vide Ils serrent entre leurs mains des cœurs desséchés Des regards morts et des peurs cal
Les drones obscurs D'une pensée cannibale Vrombissement à l'intérieur de mon crâne Je brûle sans douceur Les petits papiers du diable Les yeux écarquillés dans le soir qui crachote Indécise peut-être L'indulgence est un luxe illusoire Que je ne sais me permettre - Ivresse de ris de veau et de salmonelles Le petit lapin est mort Et Niels Ar
La tombe s’est ouverte et j’ai croisé les doigts Pour que remontent ceux que je croisais autrefois Quand écrire scarifiait mes journées Quand j’étais ivre Et me donnais Sur le pont du bateau j’ai croisé des aurores Cinglantes et chamarrées Je me suis crue invincible Enfin nue J’ai dansé sur des airs nouveaux Dont les vers sinuaient
Mes doigts sont vert pastel, drôle de maladie, d’espoir à tire d’elle. J’ai remisé mes cendres dans la boite noire d’un appareil scratché en vol, j’ignorais sa destination, de toute façon. Dans le casque le poète aux yeux gris dit ça roule, lady, engloutis-moi, et la maison silencieuse fait bulle autour de moi. Je tape vite, sans e
La semaine a laissé des traces, fatigue diffuse, intellectuelle autant que physique. Un microbe hivernal s'est invité et me donne à voir le monde à travers un voile, j'entends des sons étouffés, et je me sens mi-frissons mi-glaçons. Bref, décembre. Devant moi, une trousse en cuir crasseux dégorge ses crayons aux couleurs vives et un feutre
Malo-les-bains : on y sera ! en attendant je bourdonne comme une abeille ouvrière, je bricole et je pomponne, je couds (si si !! ) et je découds (surtout !) , je prépare les masques, je remplis les flasques, je prends plaisir chaque jour à préparer notre départ pour la ville de Jean Bart, notre séjour dans la "sous- préfecture la plus septe
J'ai passé la matinée d'hier à faire le lutin, à découper, scotcher, enrubanner ... et le résultat est entassé dans mon bureau, petits et gros paquets qui cette année valent plus par le temps et le soin que j'ai pris pour les choisir et les emballer que pour leur valeur marchande. Autant pour le consumérisme qui veut que le budget se fasse
Auteure de l'illustration : Alexandra Dvornikova elle est bien sage celle qui meurt , son corps est froid sous la chaleur, elle a bien rogné ses ailes, elle a fini d'être rebelle, Antigone de pacotille et désespoirs d'occasion se sont cachés dans le salon elle est bien sage celle qui n'est plus, elle a bercé le loup qui dort, elle a tressé sa
[illustration : Shaun the sheep ] Je l’ai reconnu tout de suite, avec sa touffe de cheveux jaunes et sa salopette pattes d’eph. Il m’avait tellement agacée, celui-là, quand j’étais petite, avec ses questions et ses aphorismes. Peut-être parce que je sentais qu’il n’était pas authentique, une supercherie bien illustrée à laquelle