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mathieubommelaer

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Fugacités...

Short story, micronouvelle, microroman, microfiction, short-short story ou microconte : ce site personnel vous présente les histoires courtes dont je suis l'auteur. Bonne lecture !
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Articles : 38
Depuis : 17/11/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Feu sacré

Feu sacré

C'est comme un petit feu qui brûle à l'intérieur de moi. Il me brûle, mais ne consume pas. Ce petit feu, je ne l'ai connu que trop rarement, mais il ne m'a jamais trompé. C'est un signal, une prédiction, une évaluation. Il ne vient jamais seul : il s'accompagne toujours d'une profonde envie de se fondre dans l'autre, de ne faire plus qu'un a
Pignan

Pignan

Sous les mûriers, les loungta caressent l'air et dispersent au vent leurs prières colorées. Touché par tant de sollicitudes, le sophora voisin a fait taire ses sanglots. Dans la piscine azurée, les flotteurs rythment les clapotis de l'eau et notre demi-sommeil. Près d'un appentis, une frêle épuisette n'épuise rien et le pluviomètre déses
Personne ne devrait dormir

Personne ne devrait dormir

Dans l'hôpital abandonné, le vent fait vibrer portes et fenêtres délabrées. Éole a fait de ce lieu son royaume. Mais dans le vaste jardin à l'agonie, plus un bruit ne se fait. L'herbe, silencieuse, a poussé sauvage et drue. Et sur l'écorce d'un bouleau déjà vieux, on peut lire : "Personne ne devrait dormir. Ne m'oubliez pas".
La bulle d'air

La bulle d'air

Devant lui, la plage déroulait son tapis safran sur des kilomètres. Il en va toujours ainsi avec les plages du Nord : elles semblent s'étaler à l'infini. Il avait enlevé chaussures, chaussettes et remonté le bas de ses pantalons. S'étant avancé jusqu'au rivage, il regardait l'horizon. Le ciel était bleu, sans nuages. Le ciel était vide, s
Le mauvais rêve

Le mauvais rêve

Comme tu paraissais petite sur le large sofa de toile rouge. De ta bouche sortaient quelques paroles inaudibles, dernières lueurs d'une vie à l'agonie. À tes pieds, telle une mater dolorosa, ta soeur des roses se lamentait avec force, et moi, moi je pleurais sans retenue. Puis, debout, devant la foule grise, je me vois prononçant ces mots sous
La course infinie

La course infinie

Et parvenu au septentrion, après un chemin de longues heures, je m'endors sous la voûte étoilée. Au loin, le vent agite les branches d'immenses peupliers qui défient le ciel menaçant, et au-delà encore, sans lilites, s'étend le champ des morts. Dans la chambre bleue, plus rien ne bouge et un Chinois de grande taille veille sur mon sommeil.
Polymnie

Polymnie

Polymnie ne me laisse pas dormir... La nuit, avec l'aide de Morphée, elle aligne des mots et assemble des lignes dans les méandres de mon cerveau. Et quand Diane éteint l'astre lunaire, cédant la place à Aurore, elle me pousse à les coucher sur de grandes pages blanches. Muse ! Tu as fait de moi le gardien volontaire de tes saillies nocturnes
Le vaisseau fantôme

Le vaisseau fantôme

Je vis dans une grande bâtisse en ruines. Le vent y penètre et fait gricer les gonds des portes délabrées. La pluie s'y glisse et forme des flaques gigantesques. Cette nuit, j'ai régné sans partage sur ce royaume. Cette nuit, j'étais seul maître à bord de ce vaisseau fantôme. Cette nuit, j'ai veillé seul à mon chevé...
Hiver

Hiver

Dans le vieux cimetière, tout est uniformément blanc et l'on hésite à fouler de son pas lourd le sol vierge. La neige crisse sous nos semelles et nous sommes les seuls à maculer le chemin qui, depuis trois jours déjà, grelotte sous son tapis lumineux. La neige recouvre les morts, pâles et défaits. "Nous avons froids !", crient-ils à notre
La mauvaise prière

La mauvaise prière

Je suis la rivière qui alimente le fleuve, le sang qui nourrit le pou, le meuble qui reçoit la poussière, la plante des pieds meurtrie par le caillou dans la chaussure ensanglantée, et l'arbre qu'étouffe le lierre et parasite le gui. Je suis le pendu qui se balance au bout de la corde, la plaie sans cesse remuée par le couteau, la barque qui