Aujourd'hui la peur est mortePour une fenêtre ouverte

chante le couffinà l'ombre des lilas blancsla berceuse endortles oiseaux l'arbre l'enfantet la main qui écrivait

tocotoc de la perceuseje m'accroche au chantde la viole de gambe

l'an fuitnos voeux, souhaits, promessesbouteilles de plastique à la mer

pleine luneles enfants soudains'arrêtent de danser

serait devenu guiden'a pas vu la voiturele chiot

Adieu Pierre, mon amiQui aimait la clarinetteEt fabriquait des baguettesPour notre chef Tu sauras, je te connaisM'ouvrir la porte du ciel

tapis de feuillesdans le soir tant de lumièretombée

Les Vénitiens pleurnichent Leurs maisons, leurs boutiques, leurs fêtes, leur villeLes étrangers ont tout volé Volé?Vos poches, faut les raccommoder Lire l'avertissement : http://500grammes.canalblog.com/archives/2012/11/22/25647477.html

Allons donc MessieursPas dans la salle à mangerAprès le dessertDehors vous irez vous battreSi vous y tenezPuis rentrerez vous coucher