L'étranger - Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis? -Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté? - Je l'aimerais v
Josiane64
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Chanson d’automne (extrait) Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîche, Hélas ! les beaux jours sont finis ! On voit s’ouvrir les fleurs que garde Le jardin, pour dernier trésor : Le dahlia met sa cocarde Et le souci sa toque d’or. La pluie au jardin fait des bulles ; Les hirondelles
La Rivière Robert DESNOS Recueil : "Contrée" D’un bord à l’autre bord j’ai passé la rivière, Suivant à pied le pont qui la franchit d’un jet Et mêle dans les eaux son ombre et son reflet Au fil bleui par le savon des lavandières. J’ai marché dans le gué qui chante à sa manière. Étoiles et cailloux sous mes pas le jonchaient.
Titre : Une tempête Poète : Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Toute la lyre (1888 et 1893). Une tempête Approchait, et je vis, en relevant la tête, Un grand nuage obscur posé sur l'horizon ; Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes, Et des passants lointains se hâtaient sur les rou
Titre : Le phare Poète : Joseph Autran (1813-1877) Recueil : Les Poèmes de la mer (1859). Parmi les noirs brisants où le flot tourbillonne, Le phare vers la nue élève sa colonne. Pilier de blocs massifs qu'unit un dur ciment, Il surgit, solitaire, ainsi qu'un monument. Des vagues, à ses pieds, la fureur se déchaîne : On dirait que la mer as
Brise marine La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la
À Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse
L’automne L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica. Quelle joie chez les feuilles ! Elles valsent au bras Du vent qui les emporte. On dit qu’elles sont mortes, Mais personne n’y croit. L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica. Maurice Carême
La Rivière Robert DESNOS Recueil : "Contrée" D’un bord à l’autre bord j’ai passé la rivière, Suivant à pied le pont qui la franchit d’un jet Et mêle dans les eaux son ombre et son reflet Au fil bleui par le savon des lavandières. J’ai marché dans le gué qui chante à sa manière. Étoiles et cailloux sous mes pas le jonchaient.