Un jour mon père j'étais petit enfant un jour mon père la haine cruellement me piétina les mains les grosses tatanes noires ma soeur effrayée prit la fuite ce fut elle et non pas moi que maman consola. je croyais que ce n'était pas mon père mais un masque, le masque doucereux de sa haine envenimée, j'attendais que ce masque tombât et cela
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écrits du sous-sol 地階から
Confiné dans mon sous-sol depuis mai 2014, j'ai une pensée pour tous les novices du confinement! Mais comme j'ai dit souvent, tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre...
Henri Dilberman
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06/05/2014
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Quand au siècle dernier j'ai passé l'agrégation à nancy, il pleuvait sur la table qu'on m'avait réservée, et seulement sur elle, pas bon pour ma paranoïa, un seau en plastique giclait aimablement toute son eau sur ma copie tandis que je méditais sur. .. eh bien ça je l'ai oublié... je demandai donc au surveillant de me déplacer, moi et m
Serons-nous un jour capables, comme le laissaient entendre des savants comme heisenberg ou chomsky, de comprendre comment il peut y avoir une place dans cet univers encore si peu compréhensible pour la sensibilité et la conscience, ou encore pour la culture ? c’est ce que ne croit pas strawson, ni francis wolff à sa suite, si bien que l’anti
Ton nom fut sacrifice, ton nom mon amour fut le non et par ce beau nom ce non sublime nous nous mari-âmes pour de bon pour de non. oui dit claudel un véritable mariage dont la forme est non pas oui mais non, refus donné à la chair dans l'intérêt de l'étoile !
L'art, considéré comme une hystérisation de la vie, se manifeste volontiers comme un crescendo qui aboutit in fine à quelque explosion, véritable bouquet du feu d’artifice. pensons par exemple au poème de rimbaud le bateau ivre. c’est comme si tous les fils de l’œuvre venaient se superposer et se confondre, au risque de produire un bla
Je pris mon courage à deux mains, je pris mes deux jambes à ton cou, tu n'étais pas un bon coup, j'étais la pelle et le trou, la peste et le choléra, le couteau et puis la plaie gainsbourg et puis gainsbar. ça tu l'avais mérité dit le grand salaud et ce salaud, ce bourreau, c'était moi aussi, moi le supplicié. aux grands mots le grand rem
Pourquoi demandes-tu, mais personne ne le demande, te ressouvenir des supplices anciens de la mauvaise fortune mauvaise monnaie de ton enfermée enfance, par tous les jardins par tous les enfers. eh bien comme au concile de nicée le disait taraise de constantinople, par ces souvenirs mauvais avec l'aide des saints anges et tous les saints j'entend
Le pragmatisme n’est-il au fond qu’un positivisme déguisé, n’a-t-il fait que remplacer les données sensorielles psychologiques par les résultats d’une expérience ? ainsi giovanni vailati remarquait que le pragmatisme réduisait systématiquement les concepts à de simples instruments, non des représentations se référant à des réal
Il faut examiner avec précaution ces discours qui opposent la délectation pure de l’œuvre à toute entreprise interprétative. nous pensons à s. sontag. le plaisir esthétique, placé par kant sous le signe de la communication, est inséparable du désir de dire, de comprendre, d’élucider, de séjourner en tout cas dans le mouvement propre
L'intellectuel donne parfois l’impression d’être déçu par l’art. c’est qu’il ne se contente pas d’habiter l’œuvre, ni de s’en délecter. il voudrait la comprendre. alors, trop souvent, selon lui, l’œuvre manque d’un message, de significations, du moins définies. l’art semble ne lui offrir, comme dans certains paysages de