" jamais il n'oublia comment d'une minute à l'autre l'écrasante pesanteur de la rue avait explosé dans le jaillissement de la bouche d'incendie pour devenir un vaste espace ouvert, sans murs, comme dans un conte de fées... " ( Le Saule , Points 2009, p.151) L a colère nourrie par Hubert Selby Jr. contre la littérature et le monde semble s’
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Les Notes d'un Souterrain
Tentative d'exploration des bas-fonds et des hauts cieux dans la Sphère - Blog littéraire sur le roman moderne
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J’ai lu HHhH (prononcez-le le plus rapidement possible pour comprendre mon débit) et… Comment dire… ou plutôt, comment raconter ? C'est un des sujets du livre... Mais raconter quoi ? l’Histoire, avec un grand H ? Non, c’est un problème de forme là dont on parle, c’est le procès bien connu d’une certaine forme de fiction, celle qu
« Après le succès d’Hana-bi, je souhaitais faire un cinéma plus ambigu, en essayant de me départir de films trop « cool » ou bien violent. Je crois que l’Eté de Kikujiro a étonné beaucoup de Japonais qui ne me croyaient pas capables de réaliser un film sur l’enfance , presque tendre » (Kitano par Kitano, p. 155). Films japonais de
Qui n’a pas voulu poser, au moins une fois dans sa jeune et expansive vie d’internautes, sa petite crotte personnelle dans le vaste territoire de la blogosphère ? Et peut-on faire des reproches ? Quand on voit l’état sordide de certaines latrines du milieu littéraire, de l’édition ou du journalisme, on peut facilement se dire que l’ar
Q u’il est bon de développer, quand on se trouve réuni avec des amis « dans une pièce confortable, et même luxueusement aménagée », une belle idée sur la pauvreté, les malheureux, les miséreux… sur l’humanité ! Quand on est bien installé « dans un superbe et moelleux fauteuil », buvant « à petites gorgées, lentement et tout
Il est difficile de se remettre d’une enfance malheureuse, mais il peut être impossible de se remettre d’une enfance protégée. Je dois dire que j’ai mal compris l’engouement que ce roman français avait pu susciter en France, dans la presse mais aussi sur certains blogs dont l’avis m’est très souvent précieux, engouement qui a culm
Goya, Saint François Borgia et le moribond impénitent (1788) L as des semblants de crises hystérico-médiatiques exhibées à longueur de temps, comme des plaies sanguinolentes, béances propices à de fausses conversions, la lecture d’Inferno a eu le mérite de m’éclairer, malgré la noirceur de son cœur, sur la véritable nature d’une
« Selon moi, nous sommes toujours à l’affût d’une chose cachée, ou simplement potentielle ou hypothétique, dont nous suivons à la trace l’affleurement à la surface du sol. […] La parole relie la trace visible à la chose invisible, à la chose absente, à la chose désirée ou redoutée, comme une fragile passerelle jetée sur le vid
Notre art, c’est d’être aveuglé par la vérité ; seule est vraie la lumière sur la face grotesque qui recule, rien d’autre. (Kafka, Aphorisme n°63) A ntilyrique – Un mot pas franchement sensuel et qui fait penser bien plus à une marque de détergent qu’à une notion toute littéraire, un mot pour décrire le chemin pris par le roman
« Qu’est ce que je pense du reportage ? Je crois que c’est la nourriture littéraire de l’avenir. Je parle bien sûr du reportage de qualité. Le roman n’a pas d’avenir. Il n’y aura plus de romans, il n’y aura plus de livres de fiction. Le roman est la littérature du siècle dernier. Chaque roman écrit il y a trente ou quarante ans