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Camille Pioz

Camille Pioz

Ses blogs

Papier carbone

Pour le délire des mots. Ecrits poétiques, contes et nouvelles.
Camille Pioz Camille Pioz
Articles : 85
Depuis : 29/12/2012
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Optimal

Lever de soleil jaune paille Bleu clair pour ciel dégagé Légers friselis sur mer calme à peu agitée Températures stables et agréables Zest de zéphire Deux trois goélands en lévitation Valse viennoise en fond sonore Conditions favorables Décor campé. Un jour nouveau est arrivé. Il s’appelle Demain. Demain Demain le barbier rase gratis

Toi et moi

Tu me regardes sans me voir Tu souris Un sourire qui n’ose Une frange haut perchée Agrandit tes yeux sombres Tu portes ce pull à damiers Que je t’ai déjà vu Il te va bien. C’est étrange Tu sais tout de moi Où j’ai été ce que j’ai fait Mes déceptions mes espoirs Mais moi que sais-je de toi ? Je connais ton nom Je devine ton âge M

Forget me not

Nuées vaporeuses Mille têtes minuscules en vagues ondoyantes Mille têtes qui s’élèvent suppliantes Vers leur reflet d’azur. Ne m’oublie pas ! Nuages bleutés frissonnant sous la brise Légèreté d’un paysage millimétré Moutonnant en rase frise Murmurant énamouré Je pense à toi ! Jeux de lumière Ciel et sol tous deux entremêlés

Un air de fête

Les martinets entre les toits entre les arbres Lancent leurs cris stridents Au loin les champs rougeoient comme feux de la Saint Jean Tâches de sang au corsage de l’infidèle Tâches mouvantes sous l’ombrelle impressionniste Carrés de soie lissés par le vent J’ai voulu vous prendre à pleine brassée Mais vous n’êtes pas fleurs apprêt

Lignes de vie

Je tiens ta main dans les miennes Le store strie la pièce Ligne sombre Ligne claire Ligne sombre J’effleure ta peau Les veines De ta main Coulées vertes Coulées bleues Racines vertes et bleues Sinueuses Nouées Diaphane Ta peau comme une soie froissée Repliée Tachetée Un avion dans les airs va sa chanson grave Et mélancolique Sur chaque ta

Retard de courrier

A l’heure blanche des songes La voici attablée Dans un salon de thé Ou dans un café provincial Elle est seule Ou accompagnée D’inconnus Ou de familiers La serveuse silencieuse Vient poser devant elle un paquet Sous l’enveloppe de carton Une coquille nacrée Ecrin vert Tapageur et biscornu Pour un papier simple En quatre plis refermé « V

Un matin

Au givre de rosée les fils entrelacés arachnéens leur mufle mouillé brun y déposent les vaches buée. © Camille Pioz 140607

Le savais-tu?

Tu m’avais arrachée à ta peau Tu m’avais arrachée à mes peaux Les plus douces Lambeau après lambeau Pour le lointain Pour des cages de verre Pour le silence des maux Hors de vos anses en paumes ouvertes Je m’effondrai Le savais-tu? Sans vos miroirs je m’enfouissai A chaque retour Tu ne m’as pas retrouvée Le savais-tu? Je guettais à

Lecteur impromptu qui passez avec les oies

Lecteur impromptu qui passez avec les oies sauvages j'ai grand plaisir à vous offrir textes en vers affranchis, une nouvelle tout en dentelle, une historiette... Je vous en souhaite bon voyage. Camille Pioz anecdotiques à quoi cela rime-t-il enfantines pages poétiques humeur vagabonde les cailloux poétiques pages blanches à quoi cela rime-t-il

Inaltérable

Tu peux tout changer. La couleur de tes volets Les chiffres au-dessus de ta porte Le nom sur la boîte aux lettres Cela ne suffira pas. Tu peux tout emporter. Les couplets de notre histoire Les photos dans leurs vitrines Et nos murmures sous cellophane Pour t’envoler trois rues plus loin Cela ne suffira pas. Tu peux toujours si cela t’amuse Par