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Tenshi304

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Tags associés : baudelaire, fleurs du mal

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Des mots et de la fantaisie

Et pourquoi pas un peu de poésie pour se divertir et s'évader ?
Tenshi304 Tenshi304
Articles : 26
Depuis : 16/05/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Baudelaire XI

Publié dans la revue L'Artiste en 1860, il a été recueilli l'année suivante dans la deuxième édition des Fleurs du Mal. J'aime bien celui-ci. Un instantané de vie ^^ A UNE PASSANTE La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d’une main fastueuse Soulevant, balançant le
Robert DESNOS

Robert DESNOS

Allez, on change de registre ! Des souvenirs d'enfance, ça vous tente ? ;) LA FOURMI Une fourmi de dix-huit mètres Avec un chapeau sur la tête, Ça n'existe pas, ça n'existe pas. Une fourmi traînant un char Plein de pingouins et de canards, Ça n'existe pas, ça n'existe pas. Une fourmi parlant français, Parlant latin et javanais, Ça n'exist
Ronsard

Ronsard

Un petit retour dans le temps... Un auteur incontournable mais je nous épargne les sonnets pour Hélène ! Bien que là encore, il écrit pour une femme :) Sonnet à Sinope L'an se rajeunissait en sa verte jouvence Quand je m'épris de vous, ma Sinope cruelle ; Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle, Et votre teint sentait encore son e

Baudelaire IX

L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé ça et là par de brillants soleils ; La tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j’ai touché l’automne des idées, Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inond

Baudelaire X

A THEODORE DE BANVILLE Vous avez empoigné les crins de la Déesse Avec un tel poignet, qu’on vous eût pris, à voir Et cet air de maîtrise et de ce beau nonchaloir, Pour un jeune ruffian terrassant sa maîtresse. L’œil clair et plein du feu de la précocité, Vous avez prélassé votre orgueil d’architecte Dans des constructions dont l’
Marot

Marot

Alors, on change d'époque et retourne à la Renaissance, au tout début avec ce poète français qui fut l'un des premiers grands poètes classiques français. Il fut le protégé de Marguerite de Navarre, soeur du roi de France François Ier. DE L’AMOUREUX ARDENT Au feu qui mon cœur a choisi Jetez-y, ma seule Déesse, De l’eau de grâce et d

Baudelaire XII

SEMPER EADEM « D’où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? » – Quand notre cœur a fait une fois sa vendange, Vivre est un mal. C’est un secret de tous connu, Une douleur très simple et non mystérieuse, Et, comme votre joie, éclatante pour tous. Cessez donc de chercher, ô belle c
José-Maria de Heredia

José-Maria de Heredia

Cette fois-ci, c'est un poète que je ne connaissais absolument pas. J'ai ouvert au hasard une anthologie et l'ai trouvé ! Et j'avoue que cela m'a plu ! Mélanger la poésie et l'histoire, 2 de mes marottes... Il ne m'en fallait pas plus ! La Trebbia L’aube d’un jour sinistre a blanchi les hauteurs. Le camp s’éveille. En bas roule et gronde
Theodore de BANVILLE

Theodore de BANVILLE

Celui-là, je le dédie à ma meilleure amie ! Je ne pouvais pas trouver de mieux nommé ! ^^ LE THE Dans la belle tasse chinoise, Où des poissons d’or cherchent noise Au monstre rose épouvanté. J’aime la folle cruauté Des chimères qu’on apprivoise : Miss Ellen, versez-moi le Thé Dans la belle tasse chinoise. Là, sous un ciel rouge irr

Baudelaire XIII

La Beauté Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris; J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et ja