« Je te dégoute ? » « Bien sûr. T’imagine quoi ? » « Tu pourrais m’aimer ? » « Je ne t’aime pas ! » « Je voudrais m’aimer.» « Rêve pas trop » « Je… » « T’es moche ! T’es rien ! T’existe à peine. » « C’est vrai. » « Bien sûr ! Tu crois que je pourrais te mentir ? » « J’aimerais parfois » « Oublie » «

« T'as vu... » « Quoi? » « Non rien. J'ai cru un instant que... » « Que? » « Qu'on avait une vie »

« Tandis que ma langue glisse sur ta peau nue, que mes doigts tracent des sillages sur ton corps lascif, je m'enfonce davantage en toi, dans ta chair ainsi que dans ton esprit. Tu m’as fermé les portes de ton cœur mais mon obstination me permettra d'y accéder quoi que tu fasses. Viendra un jour où tu n'auras plus la force de me résister, o

Jinta émergeait très difficilement d'un sommeil de plomb, sentant à son effroyable mal de crâne qu'il n'avait probablement pas bu que du jus de citron la veille. Pourtant c'était très rare qu'il boive au point d'en perdre connaissance, il ne pouvait pas se le permettre et puis en plus il avait une assez bonne résistance à l’alcool. Mais a

« Je vais mal. » « C’est ça. » « J’ai peur. » « Non. » « Si… » « Non ! Nous n’avons pas peur. Nous ne pouvons pas avoir peur. » « J’ai froid. » « Tu me saoul. » « Depuis quand je suis comme ça ? » « T’as été autrement ? » « Je crois. » « Je m’en rappelle pas » « Tu te rappelles rien ! » « Pas faux » «

J'ai l'impression de passer à coté de quelque chose d'important, quelque chose de capital. Une chose que je n'aurais jamais du oublier mais qui semble m’échapper. Elle me fait défaut, il m'arrive de la toucher du bout des doigts mais elle se dissous avant de me livrer ses secrets, avant de me rendre ce qui pourtant n'appartient qu'a moi. Ces

- Toute la nuit. Toute cette putain de nuit il a gueulé comme un goret, et ce malgré tout ce que j'ai pu lui faire ingérer.Vers 4 h du matin les drogues avaient enfin commencés à avoir un effet plus positif et il s'est endormit. Sauf que maintenant, juste 7 petites heures plus tard, le voilà qui recommençait son cirque.- Et vas y que je gueu

« Arrête. » « Je sais. » « Arrête ! » « Ta gueule ! » « ARRETE ! » « Putain mais ferme là ! » « T’essaie même pas. » « Ben sur que si ! » « On sait très bien que non ! » « TA GUEULE MERDE ! »

C'est si facile d'oublier.Mais que fait-on une fois que les fantômes nous ont rattrapé? Comment fait-on pour oublier le fait d'avoir oublié? Quand on ne peut plus se rappeler, quand on devient incapable de peindre ses peurs parce qu'on les a oubliées, quand on ne peut plus les représenter par autre choses que le vide? Quand elles reviennent to

« Tu pleurs ? » « Moi ? Tu rigoles ! » « Mais si tu pleurs ! » « Va chier ! »