Il le criait, pourtant, le hurlait à qui voulait l'entendre et avait envie de le cracher aux autres. et il comprit, les jours d'après, que l'importance viscérale des recoltes de ses chemins n'avait d'égal que l'inimportance - voire pire - aux yeux de ceux nouvellement rencontrés. alors, avec effroi, incontenant mais conscient, il se tut...et e

Dans ma caravane, je me régénère, si régénération il faut ou eut fallu. a chidlow, avec la famille m., quelques 40 minutes en voiture de perth. un peu de maçonnerie - rythme "dde" - fait le change avec les repas et une chambre sur roue pour moi seul. je retrouve mon intimité. mister m. est américain et, tombé en amour pour les maisons de

Km parcourus : 21 / cumulés : 2296 km errer dans les rues du vieux coimbra chargé d'histoire sans plus savoir pourquoi, pour qui, ni comment tout celà a commencé. voir une petite pluie de pollen qui n'est pas sans rappeler le 13 octobre 1917 à fatima, ses pluies de pétales de fleurs, et savoir ou on va. alors qu'importe le pourquoi et le comm

Au sortir d'un restaurant savoyard saint-michelois avec b., direction la bouche de métro très atypique "cité". a 20 mètres sous terre, pour laisser partir ses tunnels sous la seine, c'est la seule station déservant une île parisienne. lumière à tonalité verte et véritable décor de sous-marin, mes sens se confondent à chaque fois et j'ai

Quand j'étais un causasien accepté à singapore, un frenchy en australie, je fut un farang stupide à bangkok, j'ai été un gaijin - intru- au japon et même sûrement un enculé de western guy à pekin dont je n'ai vu que l'aérport. contrairement à mes attentes, l'inspiration ne m'est pas venu à bangkok, que ce soit dans l'écriture ou même

13 jours dans le territoire de la nature, à découvrir de route en route sa richesse "marsupiale", entre les possums et les wallabis vu de si près, les dromadaires, les oiseaux, quelques reptiles à l'état sauvage. les insectes, qui nous ont montré, aussi, agressivement, qu'ils sont chez eux. j'étais si proche de mes aspirations d'enfant, quan

L'endorphine a porté ses fruits. je n'aurai eu que deux mois de pause, et heureusement. j'ai terminé mon premier marathon dimanche dernier, 6 avril 2008. belle épreuve, beau chemin, dur et intense, tout ce que j'aime. l'un sans l'autre ne peut exister réellement en moi. tout le monde sait bien que le bonheur n'existe que grâce au malheur, par

Je me suis installé sur le strapontin en vérifiant préalablement, très discrètement, l'état de surface de celui-ci. petite caresse au faux velours rêche, main planquée derrière mes fesses. c'est bon. rien d'humide ni de gluant, rien de cornu ni de piquant, juste ce velours rêche assez accueillant malgré tout. personne dans le compartimen

Assis sur les strapontins, il regarde les gens monter et descendre dans la rame. il a ce regard particulier. une vision déformée à travers une bulle. de temps en temps, son regard s'arrête sur trois minettes fardées, sur une mère de famille empêtrée avec la poussette et le bébé, sur l'homme aux cheveux blancs et à la peau noire dont il n

Mon dernier article n'était pas censé puer le négativisme. juste sentir un peu l'imperfection du présent mêlée à une certaine nostalgie douce, avec une pincée de mélancolie acide. ce sentiment unique et, peut-être paradoxalement je ne sais pas, aimé, ne me quittera jamais. les portugais l'appellent la saudade, qui est, par légende, ind