Ce fut un beau moment de partage avec les nombreux visiteurs. la digue du val andré est un lieu de promenade très prisé. ce fut aussi l'occasion d'échanges, chaleureux et riches, entre les quelques membres du gr@l (groupement des artistes lamballais) présents à cette exposition. le décrochage, hier soir, laisse un goût de fini... pas tout

François cheng écrit :" la poésie c'est faire sentir, palper, écouter mes inventions qui traduisent les parfums, les sons, les couleurs de la pensée." il écrit aussi "le corps est le chantier de l'âme où l'esprit vient faire ses gammes." alors, avec plaisir, voici quelques rimes "sentier volage" accompagnées d'une peinture acrilyque petit

Au pilori de l'esprit est la vie fugace a pity to feel lonely devant le temps en fuite what can we do voilà que la pluie cesse, promesse d'une éclaircie a sparkling day, happy end with kind people gentil, aimable, vantard ou pleurnichard ? être une âme inspirée qui voit sans être vue ici sans être là, à l'abri des feuillus loin des sinuosi

What do you want to do ? new mail copy réalité contestée acier béton métal argenté et après glace miroir néon air conditionné et après place artificielle espace fermé tubes élancés et après modernité foule contaminée c’est la réalité les germes se mélangent sur le clavier électronique écran informatique électrique et pathét

La houle dandine ses plis peauciers moutonne et frissonne en vagues alliées il arrive que l'aileron d'un dauphin vienne rompre la monotonie du lointain où ciel et mer confondent leurs bleus sur le pont, de cadiz à arrecife le soleil inspire une douceur éventée que les chiens captifs libérés un instant de leur cage hument avec reconnaissance

Sylviel. brouillard pensif vaine parure le trait se densifie les éléments imposent un abstrait d'où s'échappe le vivant le soleil éternue ses rayons le vent lève sa force la lune se moque le tremblement s'équilibre sylviel.

Il arrive que le lagon reposé d’ordinaire change de tenue les remous se devinent aux clapots blancs mêlés aux gris bleutés l’air se charge d’une force inquiétante dansent les branches froissent les feuilles tombent les brindilles un nid menace de choir partout cri de tôles et crissement de volets les minarets appellent le ciel noircit,

Empreinte et trace, un souvenir fugace qui s'entend où la voix se tait touche amère, le regard se perd la trace parle du passé elle empreinte au présent l'avenir incertain précieuse résine, tige de beauté laque noire, gomme recyclée tout se réfléchit, les briques en bakélite sur un miroir dynamite entre laideur et bonheur ne construisent

Chemins creux chemins noirs sur les sentiers de l'enfance jeux cavalcades et dédales journées d'adolescence soirées de somnolence vient l'âge adulte comme un palier trop ciré où l'on glisse sans penser s'arrêter quand retentit le gong vieillissant les valises de joie se bouclent on cadenasse les paquets de liesse que devient le bonheur ? cac