Jeanne, qui coud des petites nippes adorables pour toute sa petite famille m'a fait don de quelqes morceaux de tissus aux imprimés sympa pour un garçon... l'acrobate, pour raison de testicules, est condamné aux t-shirts marine, kaki ou gris, un peu tristoune à la fin (il s'en moque comme de sa première barboteuse, mais moi, ça me déprime). j
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dentelles d'encre / Ink Lace
florilège : le textile et les ouvrages de dame dans la littérature
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L'amour se porte autour du cou le coeur est fou quatre bras serrés qui s'enchainent l'âme sereine comme un foulard de blanche laine l'amour s'enroule et puis se noue amour, amour m'a rendu fou peau d'âne, lyrics jacques demy, musique michel legrand sincères souhaits textiles et amoureux pour l'année 2009 une pensée amicale particulière aux l
Quand je ne crochète pas un champ vert-de-gris à la vitesse de la limace anémique, quand je ne bague pas du lainage impossible sur de l'organdi, quand je ne vêt pas mes nièces nues - et leurs poupées - et les mecs de leurs poupées - je m'arme d'une truelle et je vous monte un château fort - princesse aux fils tirés, sauvageonne de la lande
"on peut calculer la valeur d'un homme d'après le nombre de ses ennemis et l'importance d'une oeuvre d'après le mal que l'on en dit. les critiques sont comme les puces, qui vont toujours sauter sur le linge blanc et adorent les dentelles" gustave flaubert, oeuvres complètes xiii.il s'agit d'une lettre à louise colet.
Extrait du même billet, qu'il faudrait reproduire intégralement: "la littérature est au texte un peu ce que le marché saint-pierre est au textile - il y en a pour tous les goûts: le grain des mots, plus ou moins serré, lâche ou lisse, produit des sensations fort diverses, des voluptés plus ou moins raffinées: on trouve des étoffes grossi
Colorisation d'un vieuxfilm en noir et blanc ou bollywood pop? quelques rubans, les choses sont déhoussables...
Je lis en ce moment une biographie d'olympe de gouges, femme de lettres et de tête qui vécut la révolution française et finit par en mourir... au détour d'une page, je rencontre une insulte que je n'avais jamais entendue auparavant: "tricoteuse", ainsi que l'expression "club des tricoteuses", mais le contexte indique qu'il ne semble pas s'agir
"un texte n'est un texte que s'il cache au premier regard, au premier venu, la loi de sa composition et la règle de son jeu. un texte reste d'ailleurs toujours imperceptible. la loi et la règle ne s'abritent pas dans l'inaccessible d'un secret, simplement elles ne se livrent jamais, au présent, à rien qu'on puisse rigoureusement nommer une perc
"ce pli de sombre dentelle, qui retient l'infini, tissé par mille, chacun selon le fil ou prolongement ignoré son secret, assemble des entrelacs distants où dort un luxe à inventorier, stryge, noeud, feuillages à présenter. avec le rien de mystère, indispensable, qui demeure, exprimé, quelque peu." stéphane mallarmé, variation sur un suje
Ca devient pathétique, la couture, par ici (je ne parle pas du pénible marquage militaire des vêtements de l'acrobate!). après les ourlets de nappe, je passe la seconde et couds... au pas de l'escargot anémique, deux malheureux coussins - rien qu'en tapant cet aveu, mon ventre se tordet mille épingles me percent le cerveau! déprimée à l'id