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Cedric LM

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La Poésie de l'Est et l'Ouest

Retrouvez ici des poèmes qui tentent d'explorer les mythes et légendes, déjà existants ou créés de toutes pièces, la face visible du cosmos et la face cachée de l'être humain.
Cedric LM Cedric LM
Articles : 28
Depuis : 14/03/2021
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Le dit du roi mourant

Le dit du roi mourant

Toutes les femmes et tous les hommes vivaient en paix en Drèmée la Jeune. La ville s’élevait dans une plaine et était entourée de champs et de pâturages ; la forêt en était tenue à grande distance et fournissait le bois pour les outils, les navires et les demeures. On y connaissait la sagesse et la bonté et cinq rois et une reine y rég
Chant IV : Aux Sages

Chant IV : Aux Sages

Dastan fait silence. A ses mots n’est personne En qui l’inquiétude assourdie ne résonne ; Et la haine affleure. Alexandre d’abord Se tut. Puis sa voix dans l'air prit son essor : « Un pacte me lie par lequel je reçois Le trône d’un règne au-dessus de vos rois. Je vous prouverai n’en être pas indigne Et je recevrai de vous-mêmes l
Chant III : Ce que l'on ne dédie

Chant III : Ce que l'on ne dédie

Alexandre était depuis la veille roi. Or il avait eu nouvelle de l’effroi Où son père mort laissait son héritage – Un bien grand royaume usé par le partage. Aussitôt la mort de Philippe connue, Et comme soudain de fierté souvenue, Thèbes ébranlait le joug macédonien, Entraînant ainsi l’élan des athéniens. Aussi Alexandre assembla

La fable d'Erras et Lilien IX : La mort des rois de l'Hiver

L’Ombre s’épanchait sur les montagnes et Lilien voyait toujours la même saison de ténèbres étendue sous le ciel. Il avait investi l’Ombre de sa pensée, exploré le domaine sur lequel elle s’étendait et contemplé la fuite de la lumière sous elle ; ce qu’elle n’avait pas encore touché, c’était les oiseaux qui lui en parlaient
Chant V : Aux Puissants

Chant V : Aux Puissants

O Namtar ! Fléau pour les êtres humains Dont le corps est tel qu’un antique cadavre ! Et tu as les yeux impensables d’un dieu ! Avec toi, lui marche en-dessous de la Terre ; Il se sait défunt. Et sa vue n’aura plus Où trouver d’éclat qui lui soit rassurant, Même quand, lointaine, une triste lueur fait ciller ses yeux : capitale infini
Chant II : Aux Affligés

Chant II : Aux Affligés

Alexandre avait tout autour de la mer, Fort plus étendu que sous le ciel l’hiver, Mis un joug puissant assuré par la crainte Un jour devant lui d’être sujet de plainte. Il avait soumis les villes, la campagne Et pris le désert, la côte et la montagne. A cette nouvelle et dans l’encre du soir, Dara écrivait, vaincu par le devoir : « Con
Chant I : Aux Poètes

Chant I : Aux Poètes

On croit qu’il y eut de poèmes au monde Autant que d’esprits jamais que l’on ne sonde ; On croit que certains, anciens ou nés à peine, Aux hasards livrés ainsi que toute graine, On croit que ceux-là transformèrent des vies. De creuses vallées en montagnes gravies, On croit que certains formèrent des nations, Eclos pour servir ou non c
Chant VI : Aux Passionnés

Chant VI : Aux Passionnés

Sur ces mots anciens, le paysan se tut ; Le voilà parti sur un dernier salut. Traversant le bois, l’opulente nature, Alexandre alla retrouver sa monture ; Il la détacha, de ses biens la chargea, Puis monta la bête et bientôt l’engagea Sur la rude route effilée à travers Le monde. Or son cœur de ce fil ne se perd : « Quelle prétention !
La fable d'Erras et Lilien X : Le Navire Enchanté

La fable d'Erras et Lilien X : Le Navire Enchanté

Le loup courait sur la Terre sans se soucier de la distance et c’est au cœur d’une forêt qu’il trouva le Cerf Très-Savant buvant à une source ; le Corbeau se tenait perché sur ses bois et se désaltérait à la rosée qui en dégouttait. Le Cerf leva la tête à l’arrivée du loup et lui toucha le front de son museau lorsque son hôte
Chant VII : Aux Humbles

Chant VII : Aux Humbles

Paurava se tut et ce captif altier Repartit trouver la paix de ses quartiers. Tout le jour passa sans qu’une ondulation N’agitât la tente. Or quand sur les nations S’étendit la nuit, le pavillon s’ouvrit ; Frissonnant, voûté, Alexandre en sortit Et Héphaïstion le soutint du regard Ne l'ayant jamais surpris aussi hagard. Privé d’app