Quelques semaines que je n'ai laissé mot ici. Tellement de choses ont changé. Dans cette grande parenthèse noire de l'hiver et de ma putain de solitude, j'ai fini par accepter les avances de plus en plus insistantes de Mathieu. Car il me faisait rire. Car ses sourires me faisaient un peu oublier le gris. Car je ne voulais pas être seule. C'éta
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Diane Groseille
Une petite bille rouge et brillante, acidulée, avec des pépins. Roule, roule, roule.
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Articles à découvrir
Jour 6603, 75621g178cm, 07112007g, N 60° 25' 0''Nord/ 25° 2' 0'' Est
Un matin d’automne, j'attends sans bouger. Je suis là, dans le froid sombre et humide de novembre, inondé de nuit, mes mains enfoncées dans les poches, comme pour m’assurer une stabilité, une force. Je baisse les yeux, pour ne pas avoir à affronter le regard des autres, ces coups d’œil glacés et glaçants qui me sont toujours réservé
Jour 12702. 6253g168cm. 02092014f. Lat: 48° 4' Long: 7° 22'.
Matin frais et clair. Limpidité et bonnes résolution d'une période de rentrée. Retrouver l'écriture, un peu au moins. Gonfler d'envies, d'idéal. Aller vers le nouveau, l'autre, la richesse, sans crainte, avec joie, légère.
Mathieu, le come back. Devant ma porte hier soir. Plus mignon que jamais, petite tête de chien battu, avec une bouteille de crémant dans la main gauche et un bouquet de tulipes rouges dans la droite. Ses yeux me disaient: "je sais bien que j'ai rien à faire ici, mais c'est plus fort que moi". Sa bouche a juste articulé "j'espère que tu n'avais
*** Quand on souffre, on se perd, on coule, on est pris dans le courant, on essaye de s'accrocher aux branches, pour ne pas sombrer complètement. On est seul, contre tous, contre soi-même. On entend à peine le soutien, les échos des paroles apaisantes, le murmure de ceux qui veulent aider se perd dans la douleur. . Pourtant, autour de moi, des
Elle n'a pas été là, pendant plusieurs jours. Elle est revenue hier. Quatre jours sans la voir. Quand elle est revenue, elle était différente. je me disais qu'elle semblait de plus en plus triste et hier, je l'ai trouvée rayonnante. Puis comme un miracle (à mon échelle, compte tenu des mois de patience et d'observation, ça tenait du miracl
Je reprends doucement ma place dans le monde des vivants. Un mois en pilote automatique. Je me rends chaque jour sur mon lieu de travail sans plus savoir pourquoi. Un robot. Mes collègues se rendent compte que quelque chose ne va pas, elles m'en font part. Moi je ne vois plus rien. Je n'ai plus ma place nulle part. Je regarde en arrière, les quel
La pluie, les saisons, un rayon de soleil, se lever le matin, partir travailler, écrire au tableau, la sonnerie, la cantine, parler, pour ne rien dire, demain toujours, pareil, monter le ton, sans trop y croire, contrôler, corriger, les politesses, faire les courses, manger sans faim, parce que c'est comme ça, marcher dans la rue, ne regarder pe
Fin de vacances scolaires : un film de Romain Goupil, Marina Hands est assise dans une pièce sombre face à une baie vitrée, elle dit au réalisateur/acteur, personnage en face de lui, sur le point de réaliser un film dont la caméra deviendrait presque un personnage (mise en abyme périlleuse), que "toute observation d'un phénomène perturbe l