Je suis la marguerite à la corolle blanche, je nais quand les bourgeons commencent à s'ouvrir, dans les prés, dans les bois, ainsi que la pervenche, partout où le seigneur m'ordonne de fleurir. dans mon calice d'or, où la rosée épanche des pleurs que le soleil, au matin, vient tarir, je n'ai pas de parfum, comme le lys qui penche, et l'hiver