Chapitre 3 cette nuit-là, je la passai à me retourner dans mon lit. je ne parvenais pas à trouver le sommeil, il m’échappait sans cesse. mes pensées vivaces ne me montraient que la scène dans la forêt. ces cheveux roux. cette démarche de lionne. ces yeux si pénétrants. des yeux verts et pénétrants. cette silhouette sculptée dans le m

Comme une minuscule luciole qui scintille à travers la nuit je marche, m'active, m'affole c'est le petit jour qui luit. a pas rapides, les yeux baissés avançant contre vents et marrées dans le soir et dans le jour a la recherche d'une lueur d'amour. seuls les âmes comme moi peuvent comprendre cette vie-là seuls les gens d'ici bas voient la vi

J’en ai marre, je ne veux pas travailler je suis lasse et fatiguée pas le temps de décompresser aucune paix n’est assez longue aucun répit ne s’annonce j’en peux plus, j’aimerais en voir la fin je veux faire une pause. très longue. infinie. je veux faire une pause. avec du calme, et sans soucis. j’en ai marre, je ne veux pas travail

Avec ta loire te traversant tes eaux sans cesse ruissellant tu es belle et si vieille tu es âgée et si jolie avec tes rues pavées de clodiquant où des voitures et des passants se mêlent et veillent jusqu'au temps de la nuit. tu es bien calme souvent comme un enfant naissant je te fais confiance alors je te traverse quand tout dors osant me tr

Noir sur noir et un peu de blanc une étincelle qui présage du levant indicible beauté de l'ombre étoilé ta superbe, non, ne peut être égalé. wophism

Quand l'âme peut soupirer enfin inspirer ce doux air aux alentours qui se presse contre la peau autour du cou, des bras, du ventre, des reins sentir ce voile si fin, si aérien qui entoure votre corps et ses contours, qui perd ses armes telle une tour assiéger de toute part par un essaim. wophism

J'ai perdu la mémoire j'ai oublié qui j'étais ...j'ai eu du mal à le croire... mais je ne savais en quoi je croyais... il m'a fallut mon miroir pour savoir à quoi je ressemblais cette femme si ronde et noire etait moi...du moins à ce que je voyais. j'ai demandé mon nom à mon armoire l'orgueilleuse faisait comme si elle ne m'entendait je l'a

Lettres sombres à une amie c'est la nuit dans tes poèmes. les étoiles y brillent peu, la lune y est maussade elle est triste ta lune, elle pleure de douleur les nuages y sont gris et le vent y est fort il y fait froid et on n'y parle que de mort une lumière...une seule...brève...explosion mille et deux éclats de verre étincelant minuscules p

Nous n'étions que des gamins futiles et égoïstes impatients de connaître l'amour de ressentir ses frémissements au creux du ventre nous étions jaloux d'eux, de ces amoureux. nous n'étions que des enfants perdus au milieu de la grande roue étourdis par les vapeurs de rose nous en attendions tant de l'amour nous en espérions trop nous étion

Je vais bien je te dirai toujours que je vais bien. mes parents sont décédés… j’ai été largué par mon copain… je sens que mon cœur va décrocher… je me sens comme une moins que rien… « je vais bien. je fais aller. » tu souris et tout de suite je t’imite. mon cancer dans la nuit a évolué… j’ai écrasé sur la route une pet