PARUTION DE NOUS IRONS ENCOURAGER LES COUREURS, nouveau livre d'Alix ROCHE-MOULIN. Vente sur internet et en librairies. 1967 c'est le SUMMER OF LOVE. Des jeunes venus du monde entier se réunissent pour célébrer l'amour-libre dans le quarteir de Haight Asbury à San Francisco. En France, du haut de ses six ans, notre narrateur découvre pour la t

Quand s'était-il décidé ? Au départ, revenir dans cette ville ne l'engageait guère. Du moins, s'en montrait-il persuadé.

Il avait marché au hasard dans le centre-ville. Troublé, certes, qui ne l'aurait pas été à sa place, mais s'efforçant de rester maître de lui-même. Il déambulait du pas incertain, mais toujours digne et confiant dans l'avenir, d'un disciple de Krishna en pleine transe hallucinogène.

Romain ne savait plus. Son arrivée ne remontait pourtant qu'à quelques heures.

Cette façon que tous ils ont de vouloir me ménager… Je n’apprécie pas qu’on cherche à me ménager. Ca me donne l’impression d’être fragile. De tomber en ruine. Enfin merde, on peut, l’âge aidant, n’être plus très beau à voir sans pour autant être sur le point de s’écrouler ! On leur a assez dit de ne pas se fier aux appar

L’ordre, c’est d’une pâleur cadavérique… D’un ennui rigide… L’ordre, ça puerait presque… Ou bien ça pue… L’odeur, on ne la remarque plus à force… L’odeur de l’ordre nous imprègne… Notre vie se déroule dans la puanteur… L’ordre, il me faut en convenir, y’a que ça de vrai. Tenez, pas plus tard que tout à l

NOUVEAU LIVRE D'ALIX ROCHE-MOULIN ACTUELLEMENT EN VENTE 1967 c'est le Summer of love. Des jeunes venus du monde entier se réunissent pour célébrer l'amour-libre dans le quartier de Haight Asbury à San Francisco. En France, du haut de ses six ans, notre narrateur découvre pour la toute première fois l'indicible joie de quitter la triste école

NOUS IRONS ENCOURAGER LES COUREURS, nouveau roman actuellement en vente d’Alix Roche-Moulin. Extrait Un beau matin de printemps que mon père sortait des chiottes, voilà ce qu’il nous a annoncé… C’était curieux qu’il se montre si volubile vu que d’ordinaire à la maison c’était plutôt ma mère qui causait et qu’on n’avait pas

Cette façade austère, monobloc, écrasante... Ces fenêtres étroites de forteresse qui luisent comme du métal froid dans l'obscurité... Des graviers inégalement répartis entre les bordures, parfois trop et la chaussure s'enfonce, et parfois pas assez, monte une odeur de poussière, d'abandon définitif...

J’avoue qu’il peut y avoir entre Jeff et moi une certaine rivalité. Nous nous apprécions, le fait est indéniable. Seulement chacun de nous veut commander. Jeff, le moderne, qui descend de son train pour une visite éclair. Ma pomme, l’ancien, rivé à son appartement comme une moule à son rocher. Indéracinable autant que je pourrai. Jeff