Tricoter n'était pas qu'un passe-temps pour edna, c'était une véritable quête. chaque nouveau motif était, pour elle, un casse-tête chinois enchanté. plus les torsades étaient complexes, plus les couleurs devaient s'entremêler en arabesques délicates, plus ses yeux brillaient d'une joie enfantine. on murmurait que ses aiguilles n'étaient

Picoton, le hérisson, passait ses journées à chercher des baies, à faire la sieste sous les fougères, mais ce qu'il préférait, c'était observer la lapine lottie tricoter dans la clairière devant sa chaumière. elle confectionnait des bonnets doux comme le duvet et des écharpes longues comme les rivières, toutes destinées à réchauffer

Au fin fond de la forêt, là où le ciel s'efface devant l'immensité, se dressent les grands sapins, les plus hauts que la terre ait jamais portés. dans l'ombre bienveillante de ces géants millénaires niche alveria, le village secret des elfes des bois. un escalier de pierre, tel un sentier tortueux, serpente doucement le long de la pente, s'a

Loin des sentiers battus, au cœur de la forêt, monsieur moineau se faisait du souci. sa compagne avait disparu depuis la veille au soir et n'avait donné aucun signe de vie. l'automne était arrivé plus vite que prévu, et déjà, quelques flocons de neige montraient le bout de leur nez. où était-elle passée ? son inquiétude était d'autant

Il était une fois, dans la douce chaumière de florine, la fermière au cœur simple, une petite bougie nommée lumina. depuis des lustres, elle était prisonnière d'un tiroir en bois de chêne, sombre et poussiéreux. ses grandes sœurs, toutes blanches et majestueuses, sortaient régulièrement, portées par la main de florine, pour inonder la

Dans un village de mineurs, au fond d'une vallée, se tenait une petite chaumière oubliée des dieux. joffrey, un homme grand et fort, y vivait avec sa femme et leurs deux enfants. c'étaient deux beaux garçons espiègles qui adoraient taquiner leur maman. joffrey se rendait chaque jour à la mine pour en extraire de l'argent. le travail était p

Assise sur une branche de pin enneigé, féeline, la petite fée de l'hiver, pleurait amèrement. les larmes de glace roulaient sur ses joues, non pas à cause du froid, mais de la détresse : elle avait perdu sa baguette magique. le vent du sud, entêté et anxieux, refusait de reprendre sa route vers les terres chaudes. dans un élan de panique,

Picaton, le hérisson, passait ses journées à chercher des baies, à faire la sieste sous les fougères, mais ce qu'il préférait, c'était observer la lapine lottie tricoter dans la clairière devant sa chaumière. elle confectionnait des bonnets doux comme le duvet et des écharpes longues comme les rivières, toutes destinées à réchauffer

Jérôme, à l'aube de ses neuf ans, était un petit garçon qui adorait se promener avec volcan, son meilleur ami au pelage doré. ensemble, ils étaient les rois des lieux, filant comme le vent à travers les vastes prairies ondulantes et les chemins forestiers où la lumière filtrait en motifs changeants. leurs journées étaient une symphonie

Dans la région vallonnée d'alsace que l'on surnommait aussi le pays des collines ondoyantes, une terre où les contreforts des montagnes rejoignaient doucement la plaine, se nichait le village de dieffbach. au-dessus de ce creux ou coulait une douce rivière, comme une sentinelle de pierre, se tenait la petite maison de grand-mère hélène. chaq