Pas encore inscrit ? Creez un Canalblog!

Créer mon blog
regardauvergne

regardauvergne

Ses blogs

la présence à ce qui s'advient

La communication, l'initiation, ne se font pas sur commande. Ce sont en effet des mouvements privilégiés, providentiels, au cours desquels se produit un dévoilement né d'une étincelle jaillie du frottement de deux âmes.
regardauvergne regardauvergne
Articles : 1586
Depuis : 28/10/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

JUSTES VOIX

Justes voix

Le feu au ras des herbes sèches cette brise écho des morsures de la veille les cris à jamais oints de l’esprit sain aux vivants et aux morts dispersés hors dualité des lions de la souvenance j’atteste comme ultime réponse que les paroles lissées du nouveau territoire valent mieux que chants de pierres devant l’outrance des faiseurs de
L'établi des ripailles

L'établi des ripailles

Sorties du vermillon d’un large coup de griffe de puissantes colonnes montèrent jusqu’au ciel ornées de gracieux épis de blé elles ourlaient le hic and nunc de paroles divines appropriées gosier recommandé par la déesse jusqu’aux angles morts d’un sourire figé dans le bloc de pierre. je m’endormis de la fenêtre d’un wagon-lit j
Je vois des choses si belles

Je vois des choses si belles

Je vois des choses si belles et si familières que l’acide des pensées ne pourrait recouvrir d’un mouchoir blanc sur le quai d’une gare. heureux moment que celui de se réjouir d’un sous-bois à la tombée du jour mains devant les yeux un trait de lumière entre les doigts. à même l’agitation du merisier les fleurs répertoriées vibre
Au soleil des cimes

Au soleil des cimes

Au soleil des cimes pendant que déboule l’ombre des sapins je convoque la vie je garde le troupeau je fais des petits ronds dans l’eau à saute-ruisseau. tranquilou je dégage le sac de dessous le bras l’ouvre saisis le sandwich dans son papier gras réajuste la tranche de pain et croque à pleines dents les picots de la croute. pressurer la
Mes coups de soleil

Mes coups de soleil

Mes coups de soleil en urgence émargeront le chemin couvert de ronces à empaqueter la journée sans que paraissent les nuages encombrants de mon cœur éprouvé. le ciel est somptueux la caravane s’est arrêtée au bord du ruisseau les bêtes plongent le museau dans l’onde claire naseaux frémissants à partager avec les araignées d’eau la
Là

Là pour ne pas voir devant moi ne pas entendre de l’ensemble seul à seul. quant aux paysages en sfumato en toscane le rien d’une œuvre noircie par les cierges brûlés. s’approcher du chœur suivre le labyrinthe pousser quelques chaises avancer lentement avec sous les pieds la crypte et son puits des origines le sombre cachant les murs une
Aimantée par l'illusion

Aimantée par l'illusion

Aimantée par l’illusion elle a déployée sa nature fragmentée dissimulant sous la jupette le partage entre verticalité et horizontalité. de ses bras enserrant la dualité reine sirène à poigner les deux queues. dans l’obscurité se glissa empennage de raie manta à ne pas lâcher la gâche le passé s'arracher du sol. la scène se dévoi
J'ai croisé le visiteur

J'ai croisé le visiteur

J’ai croisé le visiteur du creux de ma mémoire le meilleur des visiteurs pour désemmêler les voix d’une pastorale troupeau bêlant à qui mieux mieux en montant aux alpages. la montagne est là et le rose bonbon du soleil accorde les nuages d’un fil d’or fin que même la parole inaudible en ces lieux de caresses amende d’un soupir jus
CAILLOUX D'OR

Cailloux d'or

Cailloux d’or pour un prisme parfait déposés sur le chemin de la roussière poule rousse déplumée à l’orée de la forêt. double élan de la vie tel un souffle courbant les fougères au retour de frugères le cros-mary servant de point d’appui. il encercla d’une vive brassée le pignon de gerbes entassées en plein champ la terre soule
AUX SAISONS

Aux saisons

Aux saisons à toutes les saisons je t’aime reine dans cet envol vers la lumière. reste à courber le chef pour soulever la pierre qui m’enserre moi l’emmuré vivant immobilisé et englouti. ô force ténébreuse caniche d’opérette à tête de canard pattes d’oiseau, arrière-train de chien et queue burlesque je t’abjure de m’extrai